Et voilà le deuxième tome (ou quatrième livre, selon le point de vue) de la série des Terremer…

Le quatrième de couverture (de mon édition, s’entend.) n’a pas d’intérêt à mon sens, ce n’est qu’un éloge de l’auteur – et j’aime pas ça – et un résumé de trois lignes qui est totalement hors sujet. Les trois tomes suivant Terremer que j’ai en ma possession sont d’une édition plus récente que le précédent, et sont donc publiés chez Robert Laffont, dans la collection Ailleurs et Demain (qui se distingue entre autres par des couvertures hideuses que je vais tenter de vous épargner).

Le fait est que je n’ai pas aimé ce bouquin. Certes, en comparaison avec le précédent, on est moins « tenu à l’écart » par le style, on se sent davantage impliqué. Mais personnellement, j’ai eu l’impression qu’il ne s’y passait rien. On sait ce qu’est devenue Ténar, l’héroïne du second livre (dans le premier tome), et le récit se passe après la fin du troisième livre (à la fin du premier tome, donc). On y voit des sorciers pervertis et surtout misogynes, une petite fille brûlée, une sorcière un peu folle, une paysanne intellectuellement limitée, des chèvres, un Ged toujours gentil mais déprimé, et évidemment des histoires de dragons.

Mais il ne s’y passe rien, en réalité. Disons que le temps semble figé à attendre et à subir, et je n’ai vraiment pas apprécié. Le seul intérêt de ce tome est d’introduire le personnage de Tehrru, la petite fille brûlée, qui aura une grande importance dans le dernier tome de la série, et de faire une transition pour la suite.

Bref, compte tenu de ce panégyrique en quatrième de couverture, on se serait attendu à mieux, mais finalement, c’est loin d’être passionnant. Au final, on pourrait presque s’en passer pour lire la suite. Presque. Il y a quand même deux ou trois éléments intéressants, en particulier le personnage de la fillette et le devenir de Ged sont des éléments assez intriguants pour donner envie d’en lire davantage.

Mais bon. Je le relirai pas, quoi.