Le Faucheur – Terry Pratchett

pratchett-lefaucheurDe Pratchett, je n’ai jusqu’à présent lu que trois oeuvres. La première, en coopération avec Neil Gaiman, est De Bons Présages, dont je ferai la fiche quand j’aurai fini de le relire. La seconde est Le Grand Livre des Gnomes, dont j’avais fait une fiche, mais qui est passée à la trappe suite à mon super bug de juillet T.T La troisième oeuvre est celle dont il est question. Et je ne regrette pas son achat !

Fantômes, vampires, zombies, banshees, croque-mitaines… Les morts vivants se multiplient.

Car une catastrophe frappe le Disque-Monde : La Mort est porté disparu (oui, la Mort est un mâle, un mâle nécessaire). Plus moyen de défunter correctement. Fini le repos éternel et bien mérité ! Il s’ensuit un chaos général tel qu’en provoque toujours la déficience d’un service public essentiel.

Et pendant ce temps-là, dans les champs d’une ferme lointaine, un étrange et squelettique ouvrier agricole manie la faux avec une rare dextérité.

La moisson n’attend pas…

Ce que j’apprécie dans les romans de Pratchett, outre l’humour britannique très distingué, c’est cette façon de jongler entre les intrigues parallèles sans pour autant nous ennuyer ou nous perdre, en passant par des petits passages qui ont l’air de n’avoir rien en commun avec la trame du récit, tout en y étant étroitement liés. D’une part, on a donc la Mort, qui un beau jour se voit remettre son sablier – les jours de vie qui lui restent, même si à la base, la Mort n’avait pas de Temps – et se voit envoyé à la retraite. D’autre part, on a les mages de l’Université d’Ankh-Morpork, en particulier le très vieux Vindelle Pounze, qui suite à son décès… se rend compte qu’il n’est pas tout à fait mort. Et entre tout ça, on a tout un tas de phénomènes tout à fait anormaux qui plongent la ville dans le désordre le plus absolu.

On m’avait dit que les Annales du Disque Monde étaient des plus parodiques. Effectivement, ça l’est. Toutes les mythologies classiques de ma connaissance se sont vues moquées, entre Vindelle le Zombie, Lupin l’homme-garou, Un-Homme-Sceau le fantôme amateur d’esprit de vin, Crapahut le croquemitaine timide, Arthur le vampire malgré lui, les mages complètement débiles de l’Université et tout un tas de personnages hauts en couleurs, je dois avouer que je n’ai pas eu une seule seconde pour m’ennuyer pendant ma lecture XD

Mention spéciale à la Mort qui apprend à « vivre » et ne cesse de prendre les gens au pied de la lettre, à la Mort aux Rats très comique, et surtout à toutes ces bestioles complètement farfelues qui me laissent à penser que ce fameux « bagage » dont on me parle souvent en évoquant Pratchett risque d’être particulièrement intéressant XD

Bref, un pur moment de plaisir en ce qui me concerne, face à des jeux de mots, des traits d’humour, des situations rocambolesques qui n’ont pas manqué un instant de me faire sourire. Que du bonheur… et beaucoup de rires :b

2 avis sur “Le Faucheur – Terry Pratchett

  1. Ah … Le fameux Bagage …. Drôle de créature.

    Parler du bagage est chose complexe. D’autant que le bagage est doué d’expressions assez étonnantes pour un être fait de bois. Est ce ces expressions, qui vont de la sournoiserie au désintérêt feint total, ou cette langue, dont parlent ceux qui ont survécu, voire cette obstination sans faille qui font de cet être une créature si marquante ?

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