Note : Il s’agit de ma première « critique » de Jeu Vidéo, qui date de janvier 2011 et que j’avais postée sur mon forum. Autant la rentabiliser sur ce blog, ça fait des articles /o/
Note 2 : Je faisais plein de références à Prototype à l’époque XD Faudrait que j’y rejoue pour faire une critique du jeu.
Je suis tombée sur une version d’occasion du jeu lorsque j’ai été m’acheter Assassin’s Creed BrotherHood, et vu qu’un membre de mon forum m’en avait parlé en bien, je l’ai acheté pour pouvoir tester. Oui, j’achète les jeux, j’suis une ouf, z’avez vu.
Informations générales
Genre : Action, Parkour
Date de sortie : mai 2009
Support : PS3
Ma critique
Le jeu évoque pas mal Prototype dans son genre. Un héros doté de supers pouvoirs qui évolueront au fil du jeu, une ville à parcourir en grimpant sur les bâtiments. A la première prise en main, c’est un chouïa moins intéressant que Prototype, car le héros, mis à part sa capacité à manipuler l’électricité, est plutôt du genre type banal passe-partout et presque normal contrairement à Alex Mercer (le héros de Prototype) qui lui dépotait déjà dès le départ avec des bonds surhumains et une capacité de transformation.
Le jeu tourne autour de l’histoire de Cole, un simple coursier qui s’est retrouvé au centre de l’explosion d’une bombe dont il assurait à son insu le transport. Suite à ladite explosion, la ville d’Empire City se retrouve ravagée et mise en quarantaine par le gouvernement, tandis que Cole a survécu miraculeusement et se retrouve doté d’une faculté à générer et manipuler l’électricité (et à sauter de haut sans se faire mal, bien que rien ne justifie ce détail XD)
Les différents quartiers de la ville (au nombre de trois) sont tombés sous le contrôle de factions criminelles qui font régner la terreur. En tentant de fuir la ville comme tout bon coursier s’étant retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment et donc mal vu des survivants, Cole rencontre alors une agent du FBI, Moya, qui lui demande… lui ordonne… de rechercher la MétaSphère (la bombe qui a tout fait péter au début, là) et son mari, John, qui s’était infiltré au sein d’un groupuscule nommé les Premiers Fils et qui n’a plus donné de nouvelles après l’explosion (Notons qu’elle part du principe qu’il a survécu, c’est beau l’espoir)
Retour à Empire City où ce bon vieux Cole doit faire face à l’hostilité des survivants, et surtout celle des Faucheurs (les premiers ennemis du jeu) qui sont supposément des racailles mais qu’on devine être pas tout à fait normaux vu que certains arrivent à envoyer des rayons d’énergie kifontrémal et à se téléporter (très chiant pour viser).
Bon, combattre les méchants, trouver le fin mot de l’affaire, c’est classique. Penchons nous un peu sur les caractéristiques sympathiques du jeu.
En premier lieu, les pouvoirs. Cole étant devenu électrique, il a besoin d’être entouré d’électricité bourdonnante pour être au top de sa forme – ça tombe bien, malgré l’explosion de la ville, l’électricité est toujours opérationnelle… – et il peut alors lancer des éclairs et, nonobstant un peu d’énergie, quelques pouvoirs sympathiques dont le panel s’étendra au fil du jeu.
Les Faucheurs s’étant fait un plaisir de couper l’électricité (évidemment), Cole devra activer les différentes sous stations pour rétablir le courant dans les différentes zones de la ville (ou de l’ile, c’est flou), récupérant à chaque fois un nouveau pouvoir. Mes préférés étant ceux de pouvoir se propulser sur les rails et les lignes électriques, et celui de planer.
Le jeu nous laisse toute latitude quant à l’usage des pouvoirs : griller seulement les méchants Faucheurs et autres, ou bien électrocuter tout ce qui conduit l’électricité (humains compris) ? Cela étant, ce genre d’actes aura une influence sur la réputation de Cole, lequel sera par ailleurs confronté en plusieurs points du jeu à des choix de karma, résultant en une bonne ou une mauvaise action (du genre « je me sacrifie pour les autres, ou bien je ne pense qu’à moi ? »). La réputation de Cole pourra alors se trouver quelque part entre Héros ou Infâme, et l’évolution du jeu en dépendra. En particulier, sa relation avec Trish (sa petite amie), certaines missions annexes, les réactions des passants à son égard, et bien sûr la fin du jeu. Et les pouvoirs aussi.
Oui, donc, missions annexes. A l’instar du jeu Prototype, notre héros se balade librement en parkour (j’aime ce mot XD) dans toute la ville, et doit se rendre à certains points spécifiques de la ville (signalés sur la carte, évidemment) soit pour poursuivre le scénario principal, soit pour accomplir des mini missions. Contrairement à Prototype où les dites missions étaient là juste pour le challenge (et quelques points d’expérience), celles de InFAMOUS sont destinées à libérer la ville de l’emprise des méchants (ce qui, entre autres, limite la quantité de balles que se prend Cole quand il se balade innocemment dans la rue), à acquérir des points d’expérience, et dans certains cas, à augmenter ou diminuer son karma. Certaines missions sont aussi indispensables pour débloquer certains pouvoirs (à l’utilité discutable, mais on ne peut pas tout avoir XD), et d’autres encore permettent à Cole d’en savoir un peu plus sur les Premiers Fils, la Métasphère, John et le grand méchant du jeu.
J’ai parlé de points d’expérience, ceux ci servent à améliorer les différents pouvoirs de Cole, évolutions qui par ailleurs diffèrent selon si l’on est gentil ou méchant (Côté méchant par exemple, on peut jeter plein de mines – électriques – d’un coup pour tout faire péter, trop la classe. Côté gentil, on peut téléguider ses missiles électriques ou faire planer les ennemis, c’est moins classe, mais c’est pratique)
Comme tout bon jeu moderne qui se respecte, celui ci dispose de cinématiques. Alors que celles de Prototype étaient rares (mais belles), celles d’InFAMOUS sont bien plus fréquentes et sont particulièrement originales, dans la mesure où elles empruntent leur rendu graphique aux comics. Pas de scènes animées, donc, mais une succession de plans fixes esthétiquement très sympathiques, personnellement j’ai adoré.
Les voix… je n’ai pas grand chose à dire à ce sujet. Elles sont en Français pour ma version du jeu, avec les sous titres qui vont avec, et sont plutôt sympa à mon avis. Je regrette que les émissions télévisées qu’on peut capter de temps à autre quand on croise une télé sur un toit (oui, sur un toit) ne soient pas sous titrées, ma surdité aide pas XD Il y a aussi ce problème horripilant des voix qu’on entend bien seulement si la caméra est dans un angle bien précis et pas forcément hyper logique =_=
Côté musical, je ne suis pas mélomane, je n’y connais rien en la matière, mais à mon sens, le fond sonore est un échec critique, c’est répétitif, pas agréable, mis à part quelques rares exceptions, bref, un gros malus.
La difficulté de jeu… Bah, essentiellement, il est assez pénible de viser avec une manette de console, mais on s’y fait. J’ai joué en facile, et je me suis fait descendre bon nombre de fois, mais je reconnais aisément ne pas être douée XD Après, quand on se fait mitrailler de partout par des ennemis qui visent TOUJOURS JUSTE, même quand on court partout, ce n’est pas toujours évident U.U Les boss (au nombre de trois), quant à eux, sont d’une facilité déconcertante… du moins en mode facile. Mention spéciale à ces %µ$£§ de golems de ferraille qui m’ont bien cassé les pieds >.<
Enfin, le scénario. Il ne casse pas des briques, mais je le trouve meilleur que celui de Prototype (oui, j’arrête pas de comparer InFAMOUS à Prototype) Et le final m’a bien surprise, malgré tous les indices disséminés dans le jeu, je n’ai pas su le prédire. Bon, je suis pas un exemple de finesse et de puissance de déduction, d’autres me diront que « mais non, c’est téléphoné » mais j’m’en fiche, ça m’a bien plu, c’est l’essentiel.
Bref, un jeu qui mérite le détour !