PS3 – Enslaved

Oui, je sais, ça faisait un moment que j’avais pas pointé le bout de mon nez. Vie privée, tout ça, tout ça, et je n’en parle pas sur le blog parce que because. Sachez seulement qu’une douloureuse otite m’a privé de mon ouie et de mon moral et que donc j’en perdis la parole – écrite – par voie de conséquence.

Or donc, il y a de cela… presque trois mois (fichtre !), mon cher co-admin de l’Enae, Koori – louée soit sa magnanimité – m’a envoyé le jeu Enslaved : Odyssey to the West à tester (en échange de mes jeux InFAMOUS et InFAMOUS2. Qu’il n’a même pas commencés. Le cuistre.)

J’ai donc testé. Commençons par une bande annonce, en anglais certes, mais on fait avec ce qu’on a ^^

Donc déjà pour commencer, j’avais les oreilles bouchées par l’otite. Niveau voix (françaises) et musiques, le peu que j’ai entendu m’a bien plu, mais le jeu souffre comme beaucoup de ses pairs de cette tendance plus que crispante à baisser le son desdites voix jusqu’à l’inaudible. Heureusement, de nos jours, beaucoup de jeux sont sous-titrés et celui ci ne faisait pas défaut.

En commençant le jeu, quelqu’un s’y connaissant un peu en culture orientale repérera très vite les allusions à la légende chinoise du Voyage vers l’Occident. Le personnage qu’on incarne porte en effet le nom de Monkey, possède un bâton dépliable pour se battre ainsi qu’un ‘nuage’ (une sorte de surf qui plane au dessus du sol) et l’héroïne du jeu – surnommée Trip – lui a collé une couronne sur la tête qui l’oblige à lui obéir.

Première constatation, le jeu est beau. On se trouve dans un New-York post apocalyptique complètement recouvert de végétation. C’est féerique, très coloré et très agréable à parcourir. Le personnage de Monkey, grosse brute épaisse aux premiers abords, se révèle aussi très intéressant (bien qu’un peu vif à s’emporter XD) et ben plus malin qu’il en a l’air. Trip et Pigsy (troisième personnage qu’on croise plus tardivement dans le jeu) sont sympathiques aussi, même si au final la personnalité et le passé des trois auraient gagné à être approfondis.

Dans ce futur apocalyptique, nos adversaires sont des robots qui tirent sur tout ce qui bouge, et une mystérieuse organisation esclavagiste, Pyramid. Trip, jeune fille extrêmement douée avec les restes informatiques de la civilisation, souhaite rentrer chez elle après avoir été enlevée par l’organisation en question. Elle fait se crasher le vaisseau qui l’emportait, mais des milliers de kilomètres la séparent encore de chez elle, kilomètres truffés de pièges et de robots hostiles.

Qu’à cela ne tienne, Il y a justement une grosse brute caractérielle qui a réussi à se sauver du vaisseau et est encore sonné après s’être accroché à la dernière nacelle de secours pour sauver sa vie, nacelle qu’elle occupait. Elle en profite et lui place sur la tête une « couronne d’esclave ». Si elle meurt, il meurt. S’il s’éloigne, il mourra. S’il l’agresse, itou. Il ne récupérera sa liberté que lorsqu’elle sera rentrée chez elle. C’est parti pour un voyage vers l’Ouest !

Deuxième constatation, le jeu est méga assisté. Les prises sont lumineuses, il n’existe AUCUN moyen pour que le personnage se vautre dans le décor et décède suite à une chute mortelle. En cela, il est peut-être un peu frustrant de voir à quel point c’est facile de grimper partout. Néanmoins, certaines prises peuvent vous lâcher, il existe aussi des chemins dissimulés dans le paysage pour obtenir quelques points d’expérience bonus, et globalement il est plutôt agréable de voir son personnage sauter agilement d’un point à un autre (ce gros balourd de Monkey… non, vraiment, il n’a rien d’un balourd, même s’il a des poings plus gros que la tête de Trip). Cela étant, je préfère encore Assassin’s Creed et mes sauts foireux, il y a un peu plus de challenge.

Les combats, maintenant. S’ils sont nerveux et dynamiques, et très entraînants/défoulants au départ, on réalise au fil du jeu que le personnage n’a qu’une palette de trois coups à son actif (et deux tirs différents du bout de son bâton magique) et qu’en plus le bestiaire du jeu est terriblement réduit. Ajoutez à ça une caméra contrariante et un verrouillage des ennemis automatique (donc non réglable selon son bon vouloir), et ils passent du statut de « défoulant » à « franchement lourd ».

Le scénario quant à lui est très simple (et le final particulièrement perturbant), bourré de clichés et très prévisible. Bon, on passe malgré tout un bon moment et l’arrivée de Pigsy parvient à raviver un peu l’intérêt qu’on commençait à perdre après une moitié de partie. D’autres passages éveillent l’intérêt : les phases de poursuite avec le nuage, les phases de simili infiltration pour ne pas réveiller les robots en veille, les passages où l’on doit trouver un moyen pour aider Trip à passer malgré ses capacités physiques moindres (mention spéciale aux moments supers stressants où elle manque tomber en s’accrochant mal à une plate forme, nécessitant de la sauver très vite), à grand coups de leviers à droite et à gauche.

A noter que Trip et Monkey possèdent chacun la capacité d’attirer l’attention des ennemis, ceci pour aider leur partenaire à passer d’abri en abri sans périr truffé de balles. Plutôt sympa une fois qu’on a compris le principe.

Les boss sont assez pénibles mais pas non plus infaisables. J’ai bien eu quelques game-over mais une fois qu’on a saisi le principe ça se laisse tuer rapidement.

Au total, le jeu se finit en une douzaine d’heures, pas énorme, mais c’est bien suffisant pour ne pas achever le jeu complètement blasé (déjà que la scène de fin est vraiment, vraiment bizarre, et ne répond à aucune question…)

Bref, au final c’est un bon moment de jeu, c’est visuellement très réussi, mais l’expérience de jeu en elle-même ne casse pas des briques non plus, ce qui est bien dommage. Je n’y rejouerai probablement pas, mais s’il vous tombe entre les mains, n’hésitez pas à y jouer, c’est bien fun.

2 avis sur “PS3 – Enslaved

  1. Et bah j’suis bien contente d’avoir un peu de tes nouvelles ! :3 Le jeu a l’air sympatoche, en effet…

    Moi qui ne suis pas très jeu, me suis acheté The Vampyre Story d’occas’, et j’suis en train de me le refaire. J’avais oublié à quel point ce jeu est drôle dans ses répliques et certaines associations (c’est un point&click).

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